D’un côté, le sport intensif représente un danger pour la santé des personnes. De l’autre, l’inactivité physique peut être un facteur de risque dans le développement des maladies chroniques, notamment, de l’obésité. Mais depuis 1994, la sonnette d’alarme est tirée plus sur les dangers de l’inactivité physique.

obesite

Quand le sport devient un problème de santé publique

Certes les risques toxicologiques du sport de haut niveau, avec les cas de dopage sont aujourd’hui un problème de santé publique, mais les nombreux décès enregistrés avec l’obésité inquiètent davantage. Selon l’OMS, l’obésité représente le 5ème facteur de risque de décès dans le monde. Et malgré ça, d’ici 2030 on comptera au moins 3,3 milliards de personnes en surpoids. De quoi être vraiment inquiet.

L’obésité touche toutes les catégories sociales. Autant les hommes, les femmes que les enfants. Elle est présente aussi bien dans les pays développés que dans ceux qui ne le sont pas. Rien de rassurant donc pour l’avenir de l’humanité.

La sédentarité ou la cause naturelle de l’obésité

Toutefois, il reste possible pour chacun d’entamer sa propre lutte contre ce fléau, en pratiquant de l’exercice régulièrement. Car l’une des principales causes du surpoids, et plus tard de l’obésité, reste la sédentarité qui a un impact majeur sur la régulation énergétique. La sédentarité se caractérise généralement par une absorption massive des calories qui ne sont pas dépensées. Associée au grignotage, la sédentarité est l’une des principales causes de l’obésité. Jean-Paul Génolini, dans un article paru dans la Revue Sciences Sociales et Sport N°3, juin 2010, chez L’Harmattan, (Lutter contre la sédentarité : L’incorporation d’une nouvelle morale de l’effort), parle même de « cause naturelle de l’obésité »

Pratiquer un sport de loisir, c’est-à-dire modéré, qui se distingue du sport de compétition, limiterait de manière considérable les risques liés au développement des maladies chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’ostéoporose, l’obésité, etc. Le concept de « sport-santé » prouve à suffisance l’intérêt qui est aujourd’hui accordé à la pratique du sport pour le maintien d’une bonne santé. La médecine du sport n’est plus cantonnée au domaine unique du sport de compétition dans la prévention du dopage, mais aussi dans celui de la promotion du sport comme remède à certaines pathologies.

Bouger pour changer

« Manger-bouger » (J-P. Génolini) devient donc un impératif catégorique pour tout le monde. Cet impératif est autant une responsabilité individuelle que collective dans la lutte contre l’obésité. L’activité physique permet en effet de brûler les graisses, elle contribue à la perte de poids. Cette activité commence par la marche. Renoncer aux habitudes d’emprunter un bus, un taxi même sur des courtes distances. Privilégier l’escalier plutôt que l’ascenseur ou se déplacer à vélo. 1h de marche par jour ferait perdre 300 calories. L’étape suivante va consister à pratiquer le sport de son choix avec modération. Une activité physique de loisir est ce qui est conseillée.

Changer son habitude alimentaire est aussi ce qui permet d’atteindre le résultat escompté. Si le sport ne procure pas le résultat souhaité, parce que la volonté n’y est pas ou que l’obésité est déjà critique, la seule solution reste sans doute une chirurgie de l’obésité avec les différentes interventions qu’elle propose.


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