La lipodissolution ou lipoadipectomie : Lutte médicale contre la cellulite.

On fait appel à la technique de la lipodissolution pour le traitement de la cellulite  et des surcharges graisseuses localisées.

lipodissolution

Un processus destructeur d’adipocytes

La phosphatidylcholine est un produit naturel, issu d’une molécule de lécithine de soja non OGM. La destruction des cellules graisseuses ou adipocytes, se produit naturellement, en douceur, sans perte d’identité des membranes cellulaires et sans augmentation des triglycérides sanguins. C’est la synergie des composants du soluté injecté qui déclenche d’abord la dissolution des membranes adipocytaires.

Une première étape qui entraîne une cascade enzymatique complexe, provoquant progressivement l’apoptose – terme scientifique pour désigner une mort cellulaire programmée – des adipocytes. Ce phénomène biochimique, qui débute dès l’injection d’un seuil critique de phosphatidylcholine et continue à agir pendant huit à dix semaines, correspond en quelque sorte à une autodestruction des cellules.

Résultat : deux mois et demi après chaque séance d’injections, la zone traitée se trouve débarrassée d’environ 30% de tout ce qui constituait le tissu graisseux : aussi bien le contenant lui- même, la membrane adipocytaire, que le contenu, les triglycérides. Une élimination radicale car, une fois détruites, les cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se reconstituer.

Un protocole rigoureux

La lipolyse par injections de phosphatidilcholine ne peut être pratiquée que par un médecin formé à cette technique.

Un premier rendez-vous permet au médecin de définir si les injections de phosphatidylcholine sont adaptées au cas de la patiente. Si le diagnostic est positif, le praticien évalue alors les parties du corps pouvant être traitées et propose une planification des séances.

Le médecin procède aux injections à l’aide d’une aiguille très courte. Le produit se diffusant sur un rayon d’environ 7 mm, chaque piqûre est faite à 1,5cm d’intervalle.

L’injection doit être faite dans la graisse sous-cutanée. Le soluté injecté comporte toujours les mêmes composants, dans des proportions précises : 70% de phosphatidylcholine, 4,2% de déoxycholate, 3% de benzyl alcool, un sel biliaire à l’action solubilisante et détergente. Un traitement s’articule autour de 2 à 4 séances, espacées chacune d’un minimum de huit semaines.

Contrairement à d’autres pays européens, la phosphatidylcholine n’a pas reçu en France d’Autorisation de Mise sur le Marché. Cela ne signifie pas qu’elle soit interdite, mais elle est utilisée sous l’entière responsabilité du médecin, après en avoir informé sa patiente et avoir rempli un consentement éclairé mutuel.

Quelles localisations traite t’on ?

Les injections de phosphatidylcholine s’adressent aux femmes et aux hommes souhaitant redessiner un corps ou un visage étant par endroits trop enrobé ou cellulitique. Elles donnent de très bons résultats sur le ventre, la culotte de cheval, la partie interne des cuisses, les hanches, les bourrelets du dos, l’arrière des bras, les genoux, la bosse de bison, le double menton, les joues et les bajoues

Des effets secondaires désagréables, mais peu douloureux

Les effets secondaires sont locaux et s’atténuent en une dizaine de jours : légère douleur, rougeurs, sensation de chaleur, hématomes et œdème important.

Les résultats ne sont pas immédiats. Quatre à six semaines après les injections il est le plus souvent constaté une réelle diminution de la graisse, puis l’amélioration s’amplifie de jour en jour. La peau se rétracte, gagnant en fermeté et en densité.

Un bénéfice, dû à une stimulation de la fabrication de collagène, suite à l’inflammation provoquée par les injections. Un véritable « plus » pour toutes les peaux matures. Les statistiques des patients traités à l’international témoignent de résultats très encourageants et stables à long terme, avec en moyenne seulement 2 à 3% d’échecs généralement dus à l’inhibition par l’organisme de l’action enzymatique de la phosphatidylcholine.

Les contre-indications

Enfants, femmes enceintes, allaitement, diabète avec microangiopathie (pas d’augmentation de la glycémie chez les autres diabétiques), troubles de la coagulation du sang, lésions cutanées infectées, phlébites, certaines maladies auto-immunes, insuffisances rénales ou hépatiques sévères.

La technique de lipodissolution – lipoadipectomie

La patiente est confortablement installée, sur une table d’examen.

Auparavant aura été pratiqué un bilan sanguin pour éliminer toute contre-indication.

Le médecin aura préparé la lipodissolution, en mélangeant la phosphatidylcholine (PPC) avec du sérume physiologique.

Les zones à traiter seront déssinées.

Aucune anesthésie n’est utile, nous utilsons un protocole avec des pulvérisations d’une bombe réfrigérée de cryofluorane, permettant de rendre complètement insensible les injections de PPC.

Une fois les injections terminées, un massage sera pratiqué pour bien repartir le produit injecté, et une créme permettant d’éviter d’éventuels bleus sera appliquée.

Après 1/2 heure de surveillance de principe, vous pourrez regagner votre domicile.

Les premiers jours, il faudra avoir une activité physique modérée mais recommandée, à titre d’exemple 1/2 heure de marche à pied ou de natation sont très souhaitables et profitables à la technique de lipodissolution.

Vous pouvez ressentir une légère fatigue et parfois pendant la première semaine, quelques troubles du transit à type de diarrhée, compensés par le traitement qu vous a été prescrit et qu’il faudra suivre.

Le résultat arrivera progressivement, la séance suivante se fera 6 à 8 semaines après la première.

Parfois, vous ne verrez pas de résultat avant la 2 ° séance, parfois, vous commencerez à voir le résultat au bout du premier mois.

En fonction du volume de l’ancienneté de votre graisse et de votre réactivité au traitement, il faudra pratiquer de 2 à 4 séances.

Questions fréquentes sur la Lipodissolution :

Quelle est la différence entre : lipoadipectomie , lipolyse et lipodissolution :

C’est la même chose, ce sont des injections de Phosphatidylchonie, dérivé de la lécithine de soja.

A quel âge fait-on une lipolyse ou lipodissolution ?

Quand, sur des volumes limités du corps, la graisse s’installe et résiste au régime.
Plus tard avec l’âge, quand surviennent des bas joues, des poches sous les yeux, un double menton.

Intérêt par rapport à la lipoaspiration ?

Certaines zones, souvent considérées comme non justifiables de la lipoaspiration, sont accessibles à la lipolyse : la région de l’estomac, le dessus des genoux, les bourrelets sous les aisselles, les plis obliques du dos.
La séance est faite sans anesthésie, en ambulatoire complet.

Y a-t-il des contre indications à la lipolyse ?

Maladie du foie, rénale et troubles de la coagulation .
Une peau trop relâchée ne se rétractera pas bien, mais on peut demander à la peau beaucoup plus de rétraction que ce que l’on croit.
La lipolyse n’est en aucun cas un substitut du régime, elle ne s’adresse qu’aux dépôts graisseux localisés.

Est-ce douloureux ?

On sent les injections mais c’est très supportable.

Quelles sont les suites ?

Pendant 4 à 5 jours, la zone traitée est inflammatoire, oedémateuse. Cela n’est gênant que sur le visage.

Y a-t-il des effets indésirables ?

Parfois une accélération du transit intestinal aprés la séance, parfois une survenue avancée des règles du fait de la présence de récepteurs hormonaux sur les adipocytes.

Y a t-il une ou plusieurs séances ?

Une à quatre séances, avec un intervalle minimum de 6 semaines entre deux séances.

Qu’attendre de la lipolyse ?

Un bon résultat à 2 mois, un résultat complet à 6 mois.

GLOSSAIRE Lipodissolution

Phospahatidylcholine (PPC) : Dérivé par purification de la lécithine de soja. Elle a des propriétés d’élimination et de transformation des graisses.

Lipodissolution : Injections de PPC.

Lipotomie : Injectionde liquide hyperosmolaire dans les tissus graisseux permettant la fonte graisseuse.

Mesolipodissolution : Dérivé de la mésothérapie avec injection de produits à base de caféine.

Lipoponction : Microliposuccion sous anesthésie locale.

Liposuccion, lipoaspiration, lipoplastie: Aspiration chirurgicale des graisses.
Ces techniques doivent se pratiquer depuis 2005 dans des structures de chirurgie esthétique agréées.


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